Les dirigeants européens sont parvenus à un accord qui ouvre la voie à un troisième plan de sauvetage de la Grèce, si le parlement d'Athènes approuve des mesures d'austérité sévères Tout est fini à Bruxelles, et les dirigeants de la zone euro rentrent chez eux après ce qui semble être le plus long sommet de l'histoire de l'UE. Donc, après plus de 26 heures, nous allons terminer ce liveblog et en lancer un nouveau. Voici l'état des lieux : La Grèce et le reste de la zone euro sont finalement parvenus à un accord qui pourrait conduire à un troisième plan de sauvetage et maintenir le pays dans la zone euro. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a concédé une nouvelle série de mesures d'austérité et de réformes économiques après plus de 16 heures de négociations à Bruxelles. Il a accepté d'adopter immédiatement des lois pour poursuivre la réforme du système fiscal et des retraites, libéraliser le marché du travail et ouvrir les professions fermées. Les lois commerciales du dimanche seront assouplies et même les producteurs de lait et les boulangers seront déréglementés. Le Financial Times l'a surnommé : le programme de surveillance économique le plus intrusif jamais mis en place dans l'UE. La Grèce a été forcée d'accepter ces mesures après que l'Allemagne a exercé une pression intense, comme prix d'un nouvel accord. Des responsables de l'UE nous ont dit que Tsipras avait été soumis à un « waterboarding mental » lors de réunions à huis clos avec Angela Merkel, Donald Tusk et François Hollande. Le plan doit maintenant être approuvé par le parlement d'Athènes d'ici mercredi, puis voté par divers parlements nationaux. Si un accord est trouvé, des pourparlers pourront alors commencer en vue d'un nouveau plan de sauvetage sur trois ans d'une valeur maximale de 86 milliards d'euros (61 milliards de livres sterling), accompagné d'une surveillance supplémentaire par les créanciers de la Grèce. L'accord semble mettre fin à la bataille de cinq mois de la Grèce avec ses créanciers, qui a saisi la zone euro, dominé l'agenda politique et alarmé les marchés. À la sortie du sommet, Tsipras a admis que cela avait été difficile – mais a insisté sur le fait qu'il avait obtenu des concessions sur l'allégement de la dette (dans le futur) ainsi que sur le plan de financement à moyen terme. Il a également réussi à persuader la zone euro qu'un nouveau fonds d'investissement, qui gérera et vendra 50 milliards d'euros d'actifs grecs, serait basé à Athènes et non à Luxembourg. Mais globalement, Tsipras semble avoir finalement capitulé face aux menaces d'expulsion de la Grèce de la zone euro.
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